L’essai du mois : la Tracer 9, le couteau Suisse made in Yamaha

Et si Yamaha avait définitivement créé la moto polyvalente ultime ? A la fois fun, sportive, confortable et pratique, la Tracer 9 cumule les qualités !

D’habitude peu intéressé par les trails routiers, je dois confesser que la Tracer 9 m’a totalement fait changer ma vision des choses. Mon truc, c’est plutôt les sportives affûtées et les roadsters énervés. Pourtant, sans même monter dessus, la Tracer 9 a un style qui me plait. Peut-être parce qu’elle partage ses optiques inférieurs avec la R1 ? Toujours est-il que sa ligne est à mon sens vraiment réussie, en ajoutant une touche de personnalité et d’agressivité supplémentaire par rapport à l’ancienne Tracer 900.

Une fois à bord, la position est telle qu’on l’attend sur un trail : haute et neutre. Le grand guidon permet de manœuvrer facilement la moto et les commandes tombent naturellement sous les mains. L’instrumentation entièrement numérique et totalement personnalisable peut sembler assez déroutante au premier abord, mais elle s’avère finalement plutôt simple à paramétrer, pour ensuite profiter pleinement des nombreuses informations affichées. Absolument tout y est, du rapport engagé en passant par la consommation d’essence, sans oublier les différents trips ou la température extérieure.

Sur la route, deux choses m’impressionnent sur la Tracer 9. Son châssis pour commencer. Entièrement nouveau, il fait des merveilles. A la fois rassurant et précis, il ne souffre d’aucun mouvement parasite à haute vitesse tout en conservant une très bonne agilité à basse vitesse. Le freinage est quant à lui aussi dosable que puissant. Mais l’autre élément le plus démonstratif sur cette moto est sans aucun doute son moteur. Ce 3-cylindres en ligne CP3 de 890cm3 est bourré de caractère ! Dans une sonorité envoutante, il propulse la Tracer 9 avec une vraie force, à tel point qu’on peut vite se faire surprendre par le rupteur, tant les hauts régimes sont atteints instantanément. On regrette donc ce très léger manque d’allonge, tout comme la boîte qui se montre un peu dure, mais sans jamais manquer de précision. De plus, dans cette version GT, la présence du quickshifter à la montée et la descente des rapports est un pur régal. De son côté, le régulateur de vitesse est aussi simple qu’intuitif à utiliser.

Ainsi, après plusieurs kilomètres à son guidon, cette Tracer 9 m’est apparue comme une moto parfaitement à l’aise pour se faufiler en ville et encore plus agréable pour enchaîner les kilomètres. Clairement, la prochaine étape consiste à installer la bagagerie pour s’évader à deux, le temps d’un week-end, ou plus !

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